vendredi 10 avril 2009

M+5: Bye Bye INDIA, En route pour les sommets enneiges du NEPAL

Namaste,

Suite et fin de notre periple Indien, bonne lecture :)

L’ autoroute qui relie Kaniyakumari a Madurai, etape obligatoire avant Pondicherry, offre des paysages splendides, encore superieurs en beaute a ceux déjà magnifiques du riche etat voisin du Kerala, la ballade fut donc un pur plaisir…. Au moins jusqu a cet arret pres de Trichy chez un mecano qui, 3 heures durant, demonta piece par piece le moteur de la moto, et en fit un nettoyage minutieux tout ceci pour changer le joint spi qui nous avait lache un peu plus tot (5 euros en tout, pieces et main d’oeuvre), offrant aux badaux le spectacle pittoresque de deux touristes sur une Bullet bardee de bagages, petaradant de partout et plafonnant sur la fin a 20 km/h. L’incident pertuba fortement notre emploi du temps si bien que lorsque nous quittions l’etabli, vers 17h30, la nuit commencait a pointer; decision fut prise que malgre les risques reels que cela comportait, nous continuerions exceptionnellement la route de nuit jusqu’a Madurai. Il etait approximativement 21heures quand transits de froid –mais indemnes-, nous atteignions la cite; le temps pour nous de trouver une chambre a la peripherie de la ville (250 Irps/3.85 euros), d’avaler notre pitence sur le pouce (car a 10 heures du soir tout ferme en INDE), de prendre une bonne douche chaude salvatrice et enfin d’aller au lit….Le lendemain a la mi-journee, nous etions a Pondicherry. Vestige colonial Francais du 18eme siècle, enclavee en bord de la baie de Bengal, la ville se veut -avec ses rues et ses echoppes a consonnances famillieres- comme la plus frenchie des villes indiennes (d’ailleurs, d’apres le Lonely Planet, notre gouvernement n’aurait cesse toute ingerance concernant ce bout de territoire il n’y a qu’une cinquantaine d’annees). Nous avons etabli nos quartiers a la “Surya Swastika Guest House”, petite auberge impeccable a la gerance sextagenaire -indiquee dans le LP-, ou pour 130 Irps (2 euros) par jour nous avons retenu une petite chambre sobre et propre avec les commodites a l’exterieur. Ce que nous retiendrons de Pondicherrry -dont nous avons finalement trouve la reputation assez surfaite-, hormis son impracticable mais neanmoins agreable longue plage de rochers et ses quelques quartiers au style architectural colonial vaguement representatif; restera son ambiance atypique du fait de la presence significative d’occidentaux installes a long terme (c’est d’ailleurs la seule ville ou nous verrons des panneaux “gardons notre ville propre”), son artisanat –en particulier celui du mobilier de style colonial- et, paradoxe symptomatique des cites prosperes, la plus grande precarite pour les plus desherites. De fait, depuis Bombay nous n’avions plus vu une tranche aussi importante de la population –nourrissons, hommes, femmes et vieillards - vivre a meme le macadam et dormir parques sous les ponts ou en colonisant tout un pan de trottoir. Au troisieme jour, nous reprenions la route et abattions en quelques heures les 166 kilometres qui separent Pondicherry de Chennai (aussi connue sous le nom de Madras), la megapole de 6.8 millions d’habitants, capitale de l’etat du Tamil Nadu et 4eme ville du pays par la taille; qui est aussi celebre pour etre bordee par l’une (si ce n’est LA) des plus grande plage au monde. Mais la vraie raison de notre presence dans cette jungle urbaine, c’est que le port de Chennai est le point d’entrée pour se rendre sur les iles Andaman, un petit ensemble d'ilots plus pres de la thailande et du Myamar (Birmanie) que de l'Inde, et decrits comme paradisiaques sur divers forums sur le net ainsi que dans notre guide touristique. Les navettes entre le continent et ces iles sont assurees par des ferries tous les 10 jours, et notre arrivee a Madras le 19 fevrier, nous obligea a passer 3 nuits sur place pour pouvoir prendre place au prochain embarquement, programme le 22 fevrier. Une fois nos billets reserves (1960 Irps/personne, soit 30 euros pour 1200 kilometres de traverse en classe ‘Bunk’ (couchette), la moins chere et 2500 Irps/40 euros pour la moto, et oui, on allait quand meme pas l’abandonner derriere !), nous nous preoccupions de trouver une guest house ou passer les 72 heures qui nous separaient de la date fatidique, et c’est dans le quartier d’ANNA SALAI que nous trouverons, après avoir essuye bon nombre de refus -nombreux sont ceux qui ne veulent pas d'etrangers dans leurs murs-, gite dans un hotel recemment construit : “Nice Guest House”, ca ne s’invente pas. Pour 350 Irps/jour (5.85 euros), nous disposions donc d’une chambre convenable, toute carrelee avec salle de bains/wc et tv; et nous nous occupions tant bien que mal a nous ballader dans les differents quartiers bondes (dont certains avec des ressemblances frappantes avec celui du Paharganj a DELHI) de la ville attendant notre heure et phantasmant sur nos futures baignades dans des eaux que nous imaginions translucides. Enfin vint le Jour J, le moment –apres quelques formalites douanieres- d’embarquer sur le NANCOWRY pour une soixantaine d’heures de traversee en compagnie d’une bonne vingtaine d’autres “Backpackers” (voyageurs a sac a dos, souvent assimiles a des touristes a petit budget), de plusieurs centaines d’indiens et de milliers de cafards et rats. Bon, nous ne nous voilerons pas la face en disant que le trajet nous parut interminable, et les conditions d’hygiene a bord tres ….extremes (du fait. la plupart du temps, du manque navrant de savoir-vivre des indiens)! . Durant le ces 3 longues journees, nous nous occupions comme on pouvait; a jouer au UNO (pensee a ceux qui se reconnaitront), a la PSP , a lire des romans ou a se reposer sur le pont et nous festoyions avec le pain, la confiture, les fruits et les legumes que nous avions precautionnesement achete la veille sur le continent -nous avions auparavant lu ici et la que les repas servis sur le ferry en plus d’etre infectes etaient egalement hors de prix, ce qu’ont confirme certains de nos compagnons d’aventures, moins prepares-. Finalement, nous atteignimes “Port-Blair”, port d’entrée des Andamans, le 25 fevrier au matin, et de la il nous fallu encore 4 heures et 390 Irps (6.50 euros) pour pouvoir relier en ferry-navette Havelock, la plus grande des deux iles tant convoitee –l’autre sur laquelle nous ne nous rendrons jamais se nomme Neil Island-. Enfin, après avoir vecu l’enfer parmi les insectes, le bruit et les odeurs nauseabondes, l’eden nous accueillait; deja du debarcadere on pouvait s’ebahir a la vue des fonds des eaux turquoises peuplees de coraux, de poissons et de molusques formant une mosaique eclatante de formes et de couleurs. Nous avons passé une dizaine de jours a Havelock, tels des Robinsons modernes dans notre hutte -avec electricite - a 100 Irps (1.35 euro)/jour aux bons soins de Babu; le proprietaire de l’ ”Happy Resort”, un complexe situe sous les palmiers, les pieds dans l’eau chaude de la plage no.2. L’essentiel de nos activites quotidiennes se resumant, vous vous en doutez, essentiellement aux sorties plages -et a ce sujet l’ile dispose entre autres joyaux d’une plage elue par un magazine la plus belle au monde en 2004 (Radah Nagar Beach, connue aussi sous le sobriquet Beach no.7); mais d’autres possibilities s’offrent aux vacanciers venus couler des jours heureux dans ce cadre idyllique de sable blanc, d’eau limpide et de vegetation luxuriante (bien que certains de ces decors comme celui d’ “Elephant Beach”, une plage accessible uniquement en traversant un bout de jungle et une mangrove, portent encore des stigmates bien visibles du tsunami 2004): L’exploration des fonds marins en snorkling (masque et tuba) ou plongee (bouteilles a oxygene), ballades en pirogues, peche….Et pour les plus recalcitrants a tout effort physique, demeurait la case“farniente en hamac” avec option biere =ou cocktail- a portee de main. Finalement, en cherchant vraiment bien la p’tite bete –et je sais que je vais choquer certains d’entre vous-, la seule chose qu’il manquait a ce petit paradis que sont les Andaman, etait un reseau internet performant (toute l’ile ne tourne qu’au dial-up -56k-; une connection vraiment tres lente et sur-facturee)….que voulez-vous, on ne se refait pas. -Juste pour vous, voici une petite video maison, surtout selectionnez le visionnage en Haute Qualite (en appuyant une fois sur le bouton "HQ" situe sous la fenetre video de Youtube) pour profiter de la beaute des lieux, bon visionnage :) -. Quand finalement, nous repaquetions nos affaires pour reprendre la route –par la voie des mers-, nous etions convaincus d’avoir eu la chance de vivre ces quelques jours dans l’un des plus bel endroit a notre connaissance…Pour un tarif identique de 30 euros (1960 Irps/personne plus quarante pour la moto), nous embarquions le 6 Mars a bord du M.V Nicobar qui assurait la liaison Port Blair-Calcutta, la chaleureuse capitale de l’etat du West Bengal. “Same, same….but different” (pareil, pareil…mais different” est un adage –ou plutot un argument fallacieux- souvent utilise par les vendeurs indiens qui essayent de fourguer aux pigeons que nous sommes plus cher la meme quincaillerie que celle du shop voisin, moins chere)!...Si le scenario paraissait en tous points identique au voyage aller (3 jours de traversee dans un navire copie conforme), dans les faits cette croisiere-ci fut mille fois plus agreable: Les passagers –indiens a 99.9%, nous n’etions plus cette fois que 9 occidentaux- et le personnel etaient charmants, le bateau entretenu, nous n’avons pas vu le moindre seul rat sur le pont (ou pour l’experience nous passions notre derniere nuit) tandis que l’unique cafard que nous ayons apercu gambadait dans la cabine du commandant qui nous avait invite dans ses appartements après avoir sympatise avec nous. Peut-etre aussi etait-ce parce que nous n’etions pas habite par la meme impatience de rejoindre Calcutta que ces 3 jours la de traverse s’egrainerent assez rapidemment, et ainsi le 9 Mars dans l’après-midi, nous etions debarques. C’est a la “Continental Guest House” (egalement repertoriee dans le LP), dans le quartier touristique et riche en animation de Sudder street que nous avons passe une semaine et demie, l’endroit disposant pour 200 Irps (3 euros) de chambers propres avec sdb/wc exterieurs, d’eau chaude (au seau) et, chose assez exceptionnelle, mettant gracieusement a disposition pour ses clients une centrale purificatrice d’eau ou chacun peut venir remplir ses bouteilles, gourdes et autres bidons. Kolkata (nom indien), megapole de presque 15 millions d’habitants, est de loin la cite la plus humaine que nous ayons connu en 5 mois de route; ici, les gens ne vous toisent pas petit sourire narquois en coin comme cela est majoritairement le cas dans le pays, on vous sourit franchement et les gens a qui il nous est arrive de demander notre route nous ont aide avec la meilleure volonte possible; enfin le harcelement monetaire, veritable plaie en INDE, est ici reduit a sa plus simple expression. Les Bengalis sont des gens vraiment agreables. Ajoutez a cela une cuisine locale et occidentale tout a fait acceptable, un acces au net “comme a la maison” et une ambiance de quartier ou, en quelques jours, tout le monde finit par se connaitre, et vous comprendrez qu’on se laisse rapidemment aller a passer plus de temps que prevu dans une agglomeration qui apriori ne se demarque pas specialement d’une autre. D’ailleurs, c’est ici a Calcutta que nous participions a la “Holi”, une fete religieuse célèbree a travers tout le pays, ou pour l’occasion les rues se transforment quelques heures durant en veritables tranchees d’ou fusent un peu partout de la musique, mais egalement des bombes, de pistolets ou de fusils a eau mélangee a de la peinture ! Une guerre ouverte ou quiquonque sillonnant le pave a le droit a son chatiment; d'enfants balancant de larges seaux sur la foule aux snipers embusques sur les toits –veritables cauchemards pour Sev qui se devait d'esquiver toutes leurs attaques car c’est elle qui filmait l’action-, c’est un exutoir ou toutes les differences (race, statut social, etc) finissent par s’estomper quand après quelques heures passees dans cette masse hurlante et tremoussante, plus rien ne vous distingue du gus peinturlure de vert/rose/jaune a cote de vous - Video visionnable ici- !. Le 18 Mars, nous quittions finalement Kolkata en direction de Varanasi, separes par 700 kilometres, ce qui nous contraignit a parcourir la distance en marquant deux arrets : L’un a Asansol, une petite ville sans caractere ou nous passions la nuit a la “Tourist Hotel Lodging” dans une chambre avec douche, toilette et tv cablee (200 Irps/3 euros); l’autre arret, survenu a la suite d’un incident (eclatement de la roue arriere a 80 km/h sur l’autoroute, heureusement sans gravite et surtout juste devant l’etabli d’un garagiste qui nous changea notre chambre a air rafistolee de partout pour une neuve: 4 euros), se revela etre finalement aussi imprevu que sympathique car il nous permit de decouvrir BODHGAYA, une petite ville de l’etat du Bihar, regorgeant de plusieurs dizaines de temples boudhistes de differentes origines (Japonais, thai, Sri Lankais, et bien d’autres) et abritant une population importante de tibetains et de boudhistes du monde entier venant ici en pelerinnage d’Octobre a Mars; Le Dalai Lama lui-meme y residerait d’ailleurs de Decembre a Janvier. L’endroit, bien rode au passage des milliers de touristes, etait mignon, aussi decidions nous de prolonger de 2 jours notre sejour, confortablement installes dans une des nombreuses budget Guest houses; ou pour 150 Irps (2.30 euros, prix negocie car basse-saison), nous disposions d’une confortable chambre double avec douche chaude, toilettes et parking moto. Outre la presence massive de tibetains, c’est a BodhGaya que nous avons vecu un evennement auquel nous n'etions plus habitues depuis notre arrivee en INDE, 5 mois auparavant : La pluie !, Meme si c’etait juste le temps d’une soiree, cela nous a fait prendre conscience que la mousson, periode de l'annee ou le pays est frappe de pluies diluviennes, doucement mais surement se rapproche….Lorsque finalement nous arrivions le 22 Mars a Varanasi, nous fumes au depart un peu deconcertes de l’importante circulation de ce que nous nous imaginions etre une petite bourgade, et qui en fait est un point de passage important de l’etat de l’Uttar Pradesh. Nous finirons par trouver,perdu au fin fond du dedale etrique des ruelles rayonnant en tous sens, un hotel tout juste renove faisant face au Gange (le “Palace on steps”) avec une chambre propre et confortable, marchandee a 300 Irps (4.70 euros). Nous y resterons 4 nuits, arpentant en journee les arteres du quartier bardees de multiples echoppes de vetements , d’instruments de musique et autres souvenirs; assistant a la “Ganga Aarti Ceremony”, une procession haute en bruit et en odeur d’encens ou tous les soirs des devots se reunissent par milliers pour un rituel au pied du Gange, ou chacun y va de son offrande, en y deposant petite bougie ou germe de fleurs. Un autre “spectacle” auquel nous n’avons pas souhaite assister pour ses “a cotes”, mais toutefois hautement representatif du culte Hindu a Varanasi, est la cremation publique de defunts et le rejet des cendres de ces derniers a meme le Gange, percu ici comme le fleuve du salut de l’ame… Ce rite qui selon les croyances hindu met un fin au cycle de la reincarnation, draine a travers le pays plusieurs dizaines de milliers d’indiens qui viennent se laisser mourrir a Varanasi, en veillant a se payer leur propre insineration (dont les tarifs varient grandement suivant les volontes de l’interesse(e)). Oui, il regne a Benares une ferveur et une devotion palpable a chaque instant et a chaque coin de rue (il est frequent de croiser un cortege transportant sur une civiere, au son de clochettes et de chants, la depouille de quelqu’un en route pour son dernier voyage: le crematorium) , nul part ailleurs en Inde ne resonne le spiritualisme avec autant de force. Varanasi ou Sev, comme de nombreux touristes de passage dans cette ville, est tombee malade en proie a des symptomes ressemblants a ceux d'une intoxication alimentaire...Les avis divergent parmi a communaute backpackers au sujet de l'origine de ce fleau qui frappe les touristes, mais ce qui est sur, c'est que les conditions d'hygiene deplorables des ruelles de la cite (omnipresence des ordures, des chiens, vaches et autres singes vagabondant et depiautant les poubelles...), ainsi que le peu de soin apporte au traitement de la nourriture dans certains etablissements, n'arrangent pas les choses.... Le 27 Mars nous reprenions la route, bien decides a passer la frontiere Nepalaise, un arret par Gorakhpur etait necessaire. Apres 7 heures de cahutage sur des routes defoncees, nous atteignions cette ville de transit ou l’air est constamment sature de sable et de poussiere, et ou les hotels (malgre les descriptions elogieuses et obsoletes du Lonely Planet) profitent de la situation geographique de la commune en louant des chambres-taudis au moins le double de leur valeur. Nous finissions finalement par trouver au prix de longues recherches et de negoces une chambre a l’etat plus ou moins acceptable ou loger pour 200 Irps (3 euros) pres de la gare de Gorakhpur et nous fimes prompts le lendemain a nous remettre en route. Enfin le 28 Mars, jour d’anniversaire d’Agnes (bisous p’tite soeur), delivrance ! : Nous franchissions enfin la frontiere a Sunali et passions en territoire Nepalais, Champagne !
Petite synthese de 150 jours passes au pays de Gandhi:
Pour nous, le plus gros probleme de L’Inde, pays magnifique et diversifie en matiere de paysages, sont les indiens eux-memes; et nombreux sont les voyageurs (pratiquement tous) croises sur les routes qui en arrivent a la meme conclusion que la notre. Ces gens, dans l'ensemble franchement arrogants, mesquins et hypocrites, voient le touriste ni plus ni moins comme un porte-feuille sur pattes tous les moyens etant bons pour le delester et cette vision des choses, bon nombre d’entre eux l’inculquent a leurs enfants des le plus jeune age de sorte
que ceux-ci viennent a longueur de journee mendier aupres des occidentaux. A charge de ce type de comportement, ajoutons egalement le denuement total de civisme le plus elementaire a tous les niveaux (respect envers autrui, proprete, nuisances sonores, etc…), un modele de societe moyen-ageux (systeme de chastes, place des femmes,…), un racisme latent, une nourriture very spicy (tres epicee) et objectivement pas terrible….Bref rien a voir avec le pays empreint de spiritualisme que decrivent par certains “fous d’Inde” dans divers forums sur le net….La seule philosophie qui ai cours ici est celle de la Roupie, utopistes et autres doux reveurs passez votre chemin, dans ce pays d’un milliard deux cent millions d’habitants, il n’y a pas de place pour les plus faibles: Assister a l’arrivee en quai d’un bus ou d’un train litteralement pris d’assaut par une meute d’indiens qui se pietinnent indifferement qu’il y ai vieillards ou jeunes enfants (scene tristement banale) illustre assez bien la chose. Vous comprendrez donc que sur la fin, nous etions impatients de quitter ce pays sale et pollue qui aura ete une bataille quotidienne nerveusement eprouvante. Pourtant, le tableau n’est pas tout a fait obscur: nous avons fait des rencontres formidables avec des gens profondemment gentils et genereux avec lesquels nous garderons contact; d’autre part l’Inde reste un des seul pays au monde ou tenter l’aventure a moto –sans permis- soit encore possible (a tel point qu’a notre retour en France je passerai le mien), meme si les infractures sont souvent dans des etats deplorable; et bien sur, il faut avouer que cela reste une destination tres prisee pour qui veut passer des vacances –a plus ou moins long terme- low-cost. En conclusion, l'INDE est un pays dans lequel nous ne reviendrons pas passer nos vacances et nous deconseillons clairement l’Inde aux femmes seules (a moins d’etre mentalement clairement prepare a affronter le pire), aux gens trop gentils et aux doux reveurs; vous vous feriez bouffer,presqu’au sens propre comme au figure...Preferez le Nepal voisin.Toutefois, soyons justes: L'accueil contraste plus ou moins fortement suivant les regions. Par exemple, le Rajahstan malgre son desert et la beaute de ses decors, reste un etat detestable du fait du comportement des locaux, alors que les indiens rencontres a Goa ou dans le West Bengal nous ont paru infiniment plus agreables.D'une facon generale, nous pensons que les etats du sud de l'inde sont plus chaleureux et moins rudes que leurs homologues du nord et certains endroits comme les Andaman, Goa, Hampi et bien d’autres meritent amplement le deplacement, le top etant de planifier sa destination avec quelqu’un ayant l’experience de ce pays, qui emerveille et frustre a la fois. Nous esperons que ce blog apporte un element d’aide a ceux desireux d’entreprendre pareil voyage. A bientot, de l’autre cote de la frontiere ;).