mardi 24 mars 2009

M+4 : Jusqu'au bout du monde...Indien

Hello a tous,

Seconde partie de la retranscription de notre periple, couvrant la periode debut a mi-fevrier, bonne lecture :)

5 heures de route separaient Puttaparthi de Bengalore, la megalopole ultra moderne capitale de l'etat du Karnataka et notamment celebre pour l'essor technologique de ses universites; a tel point que la cite porte aussi le sobriquet de "nouvelle Sillicon Valley" (de nombreux jeunes diplomes issus de ces IT campus -Universites hautement technologiques- sont d'ailleurs recrutes par les chasseurs de tetes de compagnies internationales). Alors que le trajet se passa pratiquement sans encombres (juste une crevaison), a peine arrives a Bengalore l'embrayage redonna de nouveau des signes de faiblesses et nous lacha finalement en pleine ville, au milieu de l'importante circulation. Alors que poussant la moto pour la deuxieme fois en moins d'une semaine, je commencais serieusement a envisager un moyen d'y mettre le feu une bonne fois pour toutes, des indiens nous indiquerent le "Saint Mary's Bullet Garage", specialiste Enfield, ou nous allions faire une recontre qui tranformerait ce qui se paraissait etre d'emblee une galere en une opportunite unique, a ce moment la de notre periple, de rencontrer l'authentique hospitalite indienne.

Tandis qu'affales sur les chaises et impatients de repartir, nous attendions le verdict du mecano, un homme arriva pour lui aussi faire une revision de sa "Bullet" en version 500cc; comme il s'assit a cote de nous, assez rapidemment la conversation s'engagea. Il se presenta a nous; Henry, "comme le joueur de tennis francais (Lecomte)" -nous lui avions dit d'ou nous venions-, prenom que nous trouvions plutot singulier pour l'endroit mais aussitot il nous expliqua que sa famille est chretienne et que, dans son arbre genealogique, figure de l'ascendance francaise. Rapidement, Henry, qui avait l'air ravi d'avoir une conversation avec des etrangers, nous devoila en toute simplicite sa vie : Notamment qu'il avait voyage en Europe 6 mois durant (fait rare pour un Indien) avec sa moto qu'il choyait et ne pouvait se resigner a laisser derriere lui; et qu'il prenait depuis quelques temps deja des cours de solfege (la musique etait son autre grande passion) et esperait sous deux ans atteindre un niveau assez pousse pour pouvoir lui permettre d'accomplir ses envies de creations artistique...

L'homme paraissait vraiment sympatique et parlait un excellent anglais, la discussion etait plaisante. Puis vint le moment de reparler affaires avec Harry, le mecanicien; en plus de la reparation du clutch (embrayage), je lui avais demande une grosse revision generale ainsi que le changement de quelques elements (amortisseurs, silencieux, fourche...) pour une securite de route et un confort accrus -le tout, revision complete, pieces de rechange et main d'oeuvre, nous reviendra a 2000 Irps, soit 30 euros-. C'etait possible mais cela nous obligeait a rester quelques jours en ville, ce que nous n'avions pas prevu.

Aussitot Henry, qui suivait la conversation, traduisait parfois et qui avait meme negocie a la baisse le prix des pieces pour nous, nous proposa son aide afin que nous trouvions ou loger a prix raisonnable (les prix sont assez eleves a Bengalore). Ensemble nous tentions en vain de sonder les environs du garage, puis notre nouvel ami tenta un joker: Tout pres de chez lui il avait un hotel qui acceptait de ramener son tarif a 400 Irps après qu’Henry ai fait pression par cellulaire. “En plus, comme ca vous pourrez venir manger chez moi a tout moment” reencherit-il . Notre premier reflexe fut de decliner poliment l’offre et d’essayer de trouver par nous-memes gite a prix avantageux, mais faisant chou blanc et ce malgre notre Lonely Planet, nous finimes par prendre un rickshaw (taxi) pour nous rendre chez Henry qui nous avait laisse ses coordonnees completes. Apres un accueil chaleureux par la famille (comme bon nombre d’indiens, Henry vit toujours avec ses deux frères sous le toit familial), celui-ci nous conduisit a l’hotel escompte, effectivement a un jet de pierre de sa maison, ou nous attendait une vaste chambre comprenant sdb (avec eau chaude!)/wc et television cablee pour 6.50 euros/jour. Le soir meme, afin de le remercier de sa gentilesse, nous acceptions son invitation a diner uniquement a la condition que nous le prenions en charge integralement, et Sev se fit le temps d’une soiree ambassadrice culinaire de France et nous gratifia d’un excellent “salto arriere de poulet sauce blanche sur son lit de pommes de terres”. Cela meritait bien un 9.5/10 au vu des circonstances : Apres plusieurs mois de restaurants, difficile de retrouver le chemin des fourneaux a forciori dans une cuisine qui n’est pas la votre! Detail amusant, ce soir Henry ne pu manger son poulet car c’etait vendredi, jour de poisson, mais pour faire honneur a sev il y gouta, en douce sans que sa mere ne le vit.

Bengalore a tout d’une ville occidentale: Outre son aspect “vitrine technologique”, la cite (de 6 millions d’ames) a la population jeune, compte nombre d’imposants buildings, et est de toutes parts sillonnee de longs boulevards a la circulation tres dense, une rame de metro etant meme actuellement en chantier; pourtant, paradoxalement c’est aussi la megapole la plus “verte” d’INDE. Nous y sommes restes 4 jours; vaquant a nos occupations la journee, a arpenter les kilometres de magasins de marque pour faire quelques emplettes (comme le remplacement de l’ecran LCD de notre reflex numerique EOS 400D par Canon INDIA -80 euros ttc-), et le soir nous prenions notre diner chez la famille EDWIN, a discuter des us et coutumes de nos pays respectifs. Quand au jour convenu, nous pumes enfin recuperer notre destrier, nous nous separions de nos gentils hotes non sans prendre la traditionnelle photo-souvenir et offrir quelques fleurs a l’attention de maman EDWIN; puis guides par Henry qui pris sur sa pause-dejeuner le temps necessaire de nous mettre sur la bonne voie (Bengalore est un labyrinthe routier), nous nous mires en route pour Mysore, “La cite des rois”.

Apres quelques heures de route, nous atteignimes en soiree notre objectif et assez rapidemment nous trouvions en plein centre-ville, un gite confortable et propre, pour 200 Irps/3 euros la nuit. La ville qui a travers son histoire compte nombre d’illustres citoyens (toute une dynastie de maharajas), est célèbre pour son somptueux palais, son marche renomme par la richesse de ses etales hauts en couleurs (nous ne le verrons pas), et son artisannat local (notamment de soie, de bois et d’encens). Toutefois, le charme royal de Mysore ne prendra pas sur nous, c'est pourquoi apres avoir passé une journee a explorer ses moindres recoins ainsi que son (superbe) zoo municipal, nous chevauchions le jour suivant notre fougueux deux roues -charge comme une mule- pour nous rapprocher de l’ocean, direction Cochin, (Kochi) ville de l’etat du Kerala connu entre autres, pour etre le seul etat du monde ou un gouvernement communiste a ete librement elu.

La route fut tres agreable car des notre entree en territoire Keralien, nous retrouvions avec beaucoup de plaisir ces paysages faits de palmiers et de vegetation verte et luxuriante (qui constrastent avec les paysages plus arides du Karnataka) que nous affectuons tant ; et les villages que nous traversions -prenant parfois le temps de nous y arreter pour une pause-café-, avaient cette douce torpeur des villages de bord de mer ou le temps s’y egraine lentement. Pres de 360 kilometres separent les deux villes, a raison d’ une vitesse moyenne de 60 a 70 km/h (impossible de rouler a plus de 100 km/h en INDE au vu de l’etat des infrastructures), il nous a fallu faire un arret pour passer la nuit (485 Irps/ 8 euros pour une chambre de categorie superieure) a Kozhikode, une bourgeade cotiere sans charme particulier et pouvoir finalement rallier Cochin le lendemain en debut d’apres-midi.

Une fois depassee la zone tres urbanisee, nous arrivions a “Fort Kochi”, la partie balneaire de la cite et de suite nous fumes seduits par le décor et l’atmosphere des lieux: Peu de circulation,des petites ruelles etriquees bardees de galeries d’art, de magasins a touristes multicolores et de petits restos, des monasteres (la communaute chretienne est representative dans le Kerala), une ambiance zen et decontractee, des maisons de style colonial (d’influence portuguaise ou hollandaise) pleines de charmes, le tout bordee par l’ocean dans lequel pecheurs et dauphins se partagent l’abondante manne que representent les poissons. Nous avons trouve gite au “Fort Coch’Inn”, ou pour 300 Irps/4.85 euros -après negociation, c’etait la haute saison-, nous disposions d’une agreable double avec sdb (eau chaude)/wc et parking pour la moto. Les employes qui geraient la Guesthouse etaient d’ailleurs tres sympathiques et nous avons celebre l’anniversaire de l’un d’entre eux en compagnie d’un jeune couple venu d’Israel –Jonathan et Karen- en voyage de noces, qui occupait egalement les lieux. Pour l’occasion les deux comperes, cuisiniers de formation, nous avaient concocte un thali typique du Kerala (riz, a la cannelle poulet, poisson, lentilles, le tout pimente, sucre et sale, c’etait tres goutu) auquel nous avons apporte notre touche personnelle en ramenant un Fraisier pour le dessert - le genre de gateau que l'on aime offrir, surtout quand vient le moment d'en profiter ;) -.

Nous sommes restes 5 jours a Cochin a profiter pleinement des ballades le long des quais, se faisant apostropher par les pecheurs vendant leurs prises du jour (les voir oeuvrer avec leur filets chinois est d’ailleurs tres interessant) ou par les nombreux brocanteurs du marche; une autre fois nous avons use de la “navette” (en realite un petit ferry qui pour 3 Irps/personne transporte pietons, motards, automobilistes et poids lourds sur la petite ile qui fait face au port, de l’autre cote du bras de mer) afin de passer une journee tranquille a la plage loin de tout et de tout le monde -assistant meme a une celebration en grandes pompes a dos d'elephants sur le chemin du retour-….Durant cette petite semaine, nous avons meme pu revoir Antoine que nous avions laisse a Delhi 3 mois auparavant, venu nous rejoindre après que l’on se soit donne RDV via Facebook, pour des sceances d’intense farniente. Incontestablement Fort Kochi restera une etape tres agreable de notre tour d’INDE.

Finalement nous reprimes la route pour Alappuzha (Allepey),localite situee a une centaine de kilometres de Cochin qui represente l’un des points de chute ideaux pour observer ce qui fait la singularite de cet etat, les magnifiques “backwaters” (mangroves) du Kerala. Plusieurs possibilities s’offrent au touriste venu comtempler ce charmant paysage fait d’eau et de nature verdoyante sur lesquels, les locaux ont bati leurs maisons et leurs mode de vie depuis plusieurs generations. Pour les plus nantis, ou ceux desireux de rendre l’experience inoubliable, des indiens proposent la location de “house-boats”; litteralement “maison flottante” dont les prix varient suivant la taille, le niveau de confort souhaite, et…la tete du client (nous sommes toujours en INDE). Les prix en cours a notre passage etaient de 2500 Irps la petite embarcation (chambre double, salle de bains/wc et cuisine avec 3 repas compris) a facilement plus de 8000 Irps/jour….Nous avons pour notre part opte pour un hotel repertorie dans le Lonely Planet, “St Georges Lodging”, un enorme complexe hotelier tres bien tenu ou nous avons retenu une chambre spartiate mais propre pour 140 Irps/2.15 euros la nuit. Le lendemain, ignorant les nombreux rabatteurs qui proposent pour plusieurs centaines de roupies des trips a la journee, nous prenions un ferry publique (le numero 51) qui relie Allepey a Kottayam -un village a l’autre bout des mangroves- au cours d’une traverse longues de3 heures, nous faisant decouvrir milles facettes de cet admirable paysage pour seulement 11 Irps/ 15 centimes d’euros par personne!. Le bon plan nous avait ete revele lors d’une discussion sur le forum voyageforum.com mais est egalement devoile sur le Lonely Planet. La ballade fut agreeable et nous a beaucoup rappele des paysages que nous avions connus en jungle Amazonienne, il y a 4 ans de cela. Une seconde nuit passee au Saint George, et nous revoici sur la route, roulant cheveux au vent (sous le casque :p) toujours plus au sud, direction Kaniyakumari, l’ultime cite de l’Inde avant l’immensite de l’ocean !

Avant d’en arriver la, nous decidions neanmoins de faire une etape supplementaire a Varkala, un petit bourg pied dans l’eau, déjà bien rode au tourisme. Nous etablimes nos quartiers au “Lanzy Plaza”, une guesthouse distinguee, ou, profitant du manque de clients evident, nous negociions a 250 Irps/4 euros une tres jolie chambre double avec balcon qui en temps normaux est louee 3 fois plus cher. Notre unique soiree sur place, nous l’avons passee a decouvrir la plage formee par une petite crique, a deambuler parmis les nombreux etales de poisson et d’encens, de souvenirs et de vetements. …L’endroit avait certes son charme, mais aussi un arriere gout de déjà-vu; c’est sans doute pour cette raison que nous fumes prompts a reprendre la route le ledemain vers 10 heures pour quitter l’etat du Kerala et rejoindre celui du, tout aussi esthetique, Tamil Nadu.

Nez dans le guidon, guides par l’air iode omnipresent, nous atteignimes Kaniyakumari en fin d’apres-midi, et nous fumes emerveilles du spectacle qui s’offrit a nous; arrives ausx abords de la ville, au-dela du marche et du port, de toutes les directions l’eau d’un bleu etincellant nous entourait; fabuleux spectacle qui après des milliers de kilometres parcouru sur le sol Indien, a une saveur particuliere, vous procurant l’impression d’etre arrives au bout du monde; car il s’agissait bien de cela; nous etions arrives au bout du pays, au bout du continent Indien ! “Indian-iablement” nous en eprouvions une certain fierte et une joie indiscible…Comme on nous l’avait explique auparavant, Kaniyakumari est l’unique ville du pays ou se rencontrent 3 oceans : La mer Arabe,l'ocean Indien et l'ocean de la baie de Bengal et cette singularite attire nombre de touristes , indiens -venus en pelerinnage- et etrangers.

Comme a notre habitude, notre premiere preoccupation fut de trouver un endroit ou passer la nuit, et c’est dans un hotel flambant neuf, le “Sunrise”, que (pour 200 Irps/3 euros la double avec sdb/wc/tv) nous trouvions satisfaction. Une fois la question logement reglee, nous consacrions notre temps a la visite des deux plus fameux edifices municipaux , tous deux situes sur des ilots face au port et accessible uniquement via un systeme de ferries (20 Irps/personne):

- Une enorme statue,erigee en an 2000 et fruit du travail de plus de cinq mille sculpteurs - consideree comme la “statue de la liberte” locale-, rendant homage a Thiruvalluvar, un poete tamil. Les indiens ayant pousse le soucis du detail a son paroxysme, l’imposant monument a notamment une hauteur exacte de 133 pieds pour coincider avec son oeuvre la plus célèbre : les 133 chapitres de son recueil poetique “Thirukural”…. Aux pieds de la sculpture, sont d’ailleurs graves a meme le mur nombreuses de ses citations.

- Sur l’ilot voisin –en forme de navire-, ont ete bati deux temples n’ayant rien d’extraordinaire si ce n’est la vue imprenable qu’ils offrent sur le port et la ville de Kaniyakumari.

Enfin, nous avons termine cette journee, comme les milliers d’autres curieux presents sur place, en observant la course du coucher de soleil au dessus des 3 oceans.Des le lendemain nous quittions la cite pour rejoindre Pondicherry, "LA ville francaise" d'Inde, aventures que vous pourrez suivre au prochain episode, 3eme et ultime gros pave "de rattrapage". Preparez vos retines a une claque visuelle car les images et la video que nous vous montrerons a cette occasion sont vraiment sympathiques, a bientot.

SX

jeudi 12 mars 2009

M+4 On The Road Again

Namaste,

Apres un break du tout d abord au bon vouloir de la connection internet mais aussi, avouons le, a un magnifique exces de flemme de ma part (c'est les vacances, non ?); nous reprenons les choses en mains et allons tenter de vous condenser trois mois de silence radio en quelques lignes sans rien omettre...
Debranchez le telephone, redressez votre assise et prenez place confortablement, c'est parti !

Pour bien commencer l'annee, le 6 Janvier nous recevions la visite d'Anne et de Tarik - aka "surfin' planche";) - tous deux issus des contrees alors enneigees de

Creteil, et venus partager quelques jours en notre compagnie le genereux soleil de Goa. Aujourd'hui encore nous les remercions de tout coeur pour l'excellent foie gras qu'ils ont eu la gentillesse de nous offrir; on ne pouvait rever de meilleur cadeau et nous nous sommes delectes de ce succulent "petit bout du pays".
Apres quelques jours passes ensembles sur le sable de Patnem et une memorable soiree a Palolem ou Tarik aura le temps d'une soiree subjugue a juste titre l'assistance/audience lors de son passage sur la scene du "Rocket Bar", un piano-bar pieds-dans-l'eau, nous decidions de les accompagner pour une journee a Kalkeri, dans l'etat voisin du Karnataka, a la decouverte de l'association quebecoise "Jeunes musiciens du monde".

L'ONG aux origines outre-atlantique mais formee de volontaires issus des qutres coins du globe, vient en aide aux enfants defavorises de 5 a 20 ans en leur dispensant une instruction academique (de niveau primaire jusqu'a l'accompagnement d'un premier emploi), et en prodiguant -tout aussi gracieusement- hebergment nourriture et vetements; mais l'association se distingue surtout pour sa vocation a mettre la logistique necessaire (instruments, professeurs diplomes d'Etat) afin de permettre a chacun de ces enfants d'apprendre a jouer l'instrument de leur choix, de prendre des cours de chant ou de danse traditionnelle; eveillant en chacun de ces pensionnaires la fibre artistique qui sommeille en eux.
Toutes les infos concernant cette association sont disponibles sur le site www.youngmusiciansoftheworld.org
Nous avons passe une nuit sur place, et apres un reveil etonnement matinal (les pensionnaires en culotte courte sont tenus d'etre leves tous les jours a 5h30) au doux son de rires et de chants d'enfants, la tete encore dans les vaps nous rejoignions vers 07h00 nos jeunes hotes qui tous nous demanderent plusieurs dizaines de fois nos prenoms.

Dans l'heure, nous prenions part au petit-dejeuner servi sous le preau des 134 petites tetes brunes, puis assistions ensuite a la chorale de l'hymne national. Toute la matinee durant nous assistions en temoins privilegies aux repetitions collectives dans les salles de classe disseminees a travers le village. Nous avons quitte nos jeunes amis aux alentours de midi et plus tard dans la journee, nous nous separions egalement d'Anne et de Tarik qui continuaient leur voyage initiatique de l'Inde en direction d'Hampi; alors que de notre cote, nous rentrions tant bien que mal (crevaison d'un des pneus du bus sur une route de montagne), a notre "Home sweet home" de Patnem finir les quelques jours que comptait encore notre bail.
Durant ces ultimes jours a Goa, nous avons fait la connaissance d'autres touristes, convives reguliers de la famille depuis des annees : Jean-Claude et Sylvie, de Pezenas, qui en plus d'etre sympathiques, ont eu la gentillesse de nous preter leurs velos et de nous abreuver de bons tuyaux sur les ballades a entreprendre dans les environs.
C'est ainsi que, grace a leurs conseils, nous avons decouvert des endroits tels qu' Agonda -un petit village agreable avec une longue langue de sable ou Sev a eu l'occasion de nager au contact de dauphins- , et "Turtle Beach", une autre tres belle plage qui doit son nom a la presence de ces charmants reptiles (malheureusement nous n'en verrons aucun).

Finalement, apres un mois complet passe dans notre petit coin de paradis, nous decidions qu'il etait temps pour nous de reprendre la route. C'est certes avec un peu de melancolie que, le 19 janvier, nous prenions conge de nos adorables hotes auxquels nous nous etions attaches et de notre cabane de pecheur; mais avec les batteries pleinement rechargees et de nouveau animes par la curiosite et l'envie de voir ailleurs ce qu'il s'y passe.
Notre prochaine etape etait toute designee, il s'agissait de Gokarna dont nous avions entendu le plus grand bien par d'autres voyageurs, et lu des retours positifs dans le Lonely Planet. Apres une journee de transport au moyen de bus locaux (de Chaudi, la gare routiere dont depend Patnem, a Gokarna : 6 a 7 heures de voyage, rythmees par deux changements de bus. Le tout pour a peine plus d'une centaine de roupies -Irps- pour deux), nous atteignions finalement notre objectif. Notre premiere impression fut bonne, lorsqu'a peine debarques, nous nous sommes mis a la recherche de notre gite pour la nuit : la cite, bien qu'ultra touristique, a su garde ce je-ne-sais-quoi d'authenticite typique du village preserve du fleau qu'est le tourisme de masse. Cependant nous dechantions assez rapidement par la suite; Kuddle Beach, une des plages de la ville ou nous decidions de passer la nuit, etait tres frequentee, bordee sur toute sa longueur de bars -d'ou fusait maintes musiques au volume important-, restaurants et guest house et surtout d'une proprete toute relative. L'eau elle-meme ne nous donnait pas satisfaction; opaque, agitee et trouble. De fait, dans notre esprit Gokarna ne soutenait pas la comparaison avec Patnem ou nous nous prelassions encore la veille. "Cerise sur le gateau", la hute (100
Irps/1.40 euros par nuit) qui nous paraissait correcte a tout point de vue lors de notre prospection des differents gites, s'est transformee des la nuit tombee en un veritable nid a cafards, pour certains gros comme le pouce ! Ca grouillait de partout; mur, sol, plafond et les charmants insectes gambadaient joyeusement sur nos vetements ainsi que dans nos sacs. Jamais nous n'avions connu jusqu'a lors une telle invasion, pourtant en trois mois d'Inde nous etions deja plutot bien rodes a l'omnipresence de ces "colocataires" mais c'etait cette fois vraiment hors norme...
Sans delai nous avisions la gerance de notre volonte de changer de "chambre" ou a defaut de guest house. Nous passions ainsi la nuit dans une "chambre en dur" mise a disposition par la direction, et des le lendemain sitot dejeune nous pliions bagages pour nous rendre au moyen d'un bateau-taxi (250 Irps l'embarcation accueillant de 6 a 8 personnes maximum pour une course d'une dizaine de minutes; le bus dont nous apprendrons l'existence que bien plus tard, est une bien meilleure option -6 Irps/personne-) sur "Paradise Beach"; verifier en quelques sortes si l'appellation de l'endroit etait justifiee.

Une nouvelle fois, decus, nous nous rendimes compte que l'endroit ne nous correspondait pas : La crique, minuscule, surplomblee de trois gites aux multiples hutes (de 50 a 300 Irps) n'offre aucune intimite pour ceux desireux de s'emanciper de l'importante population de l'endroit, aux codes "hippies".
Exactement comme la veille, une fois notre gite attribue (70 Irps/1.15 euros la hute spacieuse, propre et vierge de tout insecte indesirable) nous profitions de la plage qui malgre sa taille microcospique, fut sans contexte bien plus agreable que son homologue de Kuddle; puis le lendemain matin, avant meme le lever du soleil, nous entamions une marche d'une demi heure a travers la foret afin de rallier le bus qui pour 12 Irps nous ramenera tous deux a la gare routiere. Sans le moindre regret, apres seulement deux nuits passees sur place, nous tournions le dos a Gokarna et nous lancions a l'assaut d'une autre ville importante pour tout visiteur de l'INDE :
Hampi.
Le trajet Gokarna-Hospet (etape obligatoire pour rejoindre Hampi) couta 195 Irps -3 euros- par personne, ce qui represente bien peu pour couvrir au moyen d'un bus moderne et confortable les 400 kms qui separent les deux cites. Apres 6 heures de bus, nous arrivions en gare routiere d'Hospet, ou il nous aura fallu repousser les desormais traditionnelles hordes de rickshaws presentes a l'affut du touriste, afin d'attraper la navette Hospet/Hampi (12 Irps/personne - 1 heure de route) : Nous avons donc eu la chance d'arriver a Hampi tout juste avant la tombee de la nuit, et la route qui y mene, sur ses ultimes kilometres offrait deja un avant-gout de l'epoustouflant spectable de granit et de vegetation luxuriante que reserve Hampi a ses convives. Nous ne ferons pas durer le suspens plus longtemps en vous avouant dors et deja qu'Hampi est, a ce jour et de loin, notre plus belle etape d'INDE. Des la descente du bus, a quelques foulees du terminal, se situe le coeur du village (comparable en taille et en ambiance a Pushkar ou Gokarna) avec une voie pavee tres large menant a la place centrale sur laquelle s'erige un imposant temple, que nous avons eu l'occation de visiter plus tard (2 Irps/personne l'entree).

Tout autour de nous qui cherchions ou loger, dans un dedale de ruelles etroites, s'enchainaient des etales de bibelots, de bijoux, des petites echoppes de livres ou de vetements, d'ennivrantes odeurs d'encens se melangeant aux doux fumets emanant de multiples restaurants, des devots (Hampi, avec ses 400 temples dissemines sur 30 km carres , est un haut lieu de pelerinage) et des gypsies hauts en couleurs allant et venant, vaquant a leurs occupations parmis les touristes se balladant non chalemment, reflex numerique autour du cou.
Notre premiere nuit a Hampi, nous la passions sur ce cote de la ville, dans une guest house sans personnalite pour 200 Irps (3.10 euros la chambre double avec douche/wc) car il faisait deja nuit; mais des le lendemain nous embarquions sur la petite barque qui pour 10 Irps par personne ( et un supplement de 5 Irps par sac de voyage) assurait la traversee du fleuve Tungabhadra qui scinde la cite en deux. Ce sera d'ailleurs l'unique fois ou nous usions des services des passeurs, preferant par la suite franchir la riviere a pieds a des endroits ou le niveau etait moindre (jusqu'a la taille tout de meme), suite aux bons conseils de gens du cru.
Une fois de l'autre cote, nous avons etabli nos quartier a la "Bobby GH", un gite tenu par des indiens pour la partie hotellerie mais dont le restaurant est loue a des Nepalais pour toute la haute saison; pour 200 Irps nous avions une chambre correcte, propre et avec douche/toilettes. L'endroit etait sympahique, tres calme comparativement a la rive opposee et la cuisine (axee continentale) y etait certes plus chere que la moyenne mais toute aussi bonne. A ce sujet, nous recommandons chaudement a nos lecteurs de passage a Hampi de tester les delicieux "American" et "French" breakfasts de la Bobby GH ;).

Nous avons passe une semaine sur Hampi a nous ballader a pieds ou a velo (40 Irps la journee), tantot en escaladant les rochers de granit qui dominent la ville, ou bien a traverser les bananeraies et les plantations de manguiers. Des que l'on sortait de la ville, nous etions emmerveilles par la fabuleuse symphonie de couleurs orchestree par dame nature : Le jaune et le rouge de la roche se melant au vert eclatant des palmiers, rizieres, bananiers, manguiers... Et que penser de ce panorama forme d'insolites, d'improbables meme, compositions artistiques que l'on pourrait facilement imaginer etre l'oeuvre de geants s'amusant avec des legos de pur granit.
Oh oui, Hampi est inconstestablement un endroit magnifique; la promenade a la decouverte des innombrables temples que compte la cite, ou la simple randonnee pour le plaisir de la marche prennent ici toute leur dimension tant le cadre est majestueux et silencieux. La location d'un bycicle, motorise ou non, demeure un investissement sur Hampi tant il y a a voir et les distances assez longues (le frigorifique lac d'Hampi, nous l'avons rallie apres plus d'une heure de marche sous un soleil de plomb).


Et puis, la veille de notre depart, il se passa quelque chose qui allait modifier profondement la suite de notre periple au pays de Gandhi : Une annonce concernant la vente d'une Royale Enfield (une moto d'origine anglaise, qui continue d'etre fabriquee en INDE avec exactement les memes specifications que les premiers modeles usines...en 1940 !! Notamment le frein arriere a gauche, la gearbox a droite; avec la premiere en haut et les vitesses suivantes vers le bas) d'une cylindree de 350cc attira mon attention : L'engin qu'il m'etait donne de voir semblait avoir pas mal de kilometres au compteur (et quelques gamelles aussi) mais etait deja equipe pour permettre a deux voyageurs de rouler dans les meilleures conditions de confort

possible; des barres de protection pour les genoux du conducteur, des racks lateraux en acier pour le transport des encombrants bagages et un dossier pour le maintien du passager (ou devrais-je dire "de la passagere") arriere. Immediatement, j'ai saisi l'aspect pratique d'acquerir ce deux roues : Une liberte et une independance totale ! Fini les reveils a la hate pour etre a l'heure pour attrapper le bus ou le train, plus besoin de rickshaw, et surtout un voyage au gre de nos envie et a NOTRE rythme. De plus, pour avoir croise pas mal de travelers visitant le pays sur ce type de moto, nous savions qu'elles etaient reputees solides et que les mecanos competents se trouvent partout sur les routes oeuvrant pour un prix derisoire. La seule chose que l'on pouvait reprocher a ce mode voyage etait son cout de revient au kilometre par rapport au mode de transport classique (le prix du litre de super oscille entre 42 et 50 Irps, mais pour les plus chanceux il existe des Royal Enfield fonctionnant au diesel ! Cependant beaucoup plus difficiles a trouver), mais c'est le prix de la liberte.
Me restait encore a persuader Severine qui, je ne saurai le dire, craignait davantage les conditions de circulation indienne et l'etat degrade des routes ou ma conduite assez....sportive. Apres lui avoir promis que :
- Je garderai mon sang froid en toutes occasions lorsque nous serions confrontes a une panne,
- De ne pas rouler plus vite que raisonnable (ceux qui me connaisssent savent mon "penchant" pour les vitesses elevees),

- Et bien sur, la plus grande prudence vis-a-vis de la circulation.
Sev finit par abdiquer et le soir meme l'affaire etait conclue; nous payions la moto 22 500 Irps (soit a ce moment la 331 euros), mais son vrai cout en prenant en compte les differentes reparations successives que nous aurons a effectuer tout au long de notre route (embrayage -par trois fois avant qu'enfin un mecano competent fasse correctement le travail-, joint spi, amortisseurs arrieres, deux pneus creves, et divers bricoles...), se chiffre autour de 400 euros.
Nous decidions de rester deux jours de plus a Hampi, le temps pour moi d'apprendre a manier la bete; mais finalement nous ne resterons qu'une journee, puisque de toutes facons, la meilleure maniere d'apprendre reste de prendre la route. A ce jour, l'experience fonctionne plutot bien car jamais nous n'avons chute, les occasions n'ayant pourtant pas manque il est vrai (vaches, bus/camions fous, etat calamiteux de la route, etc); mais quel liesse de pouvoir jouir en toute liberte de ces paysages, si differents d'un etat a un autre, qui defilent sous nos yeux, de vivre la curiosite de villageois qui voient s'arreter un noir et une blanche dans leur bled paume ou jamais ne passe le moindre touriste, sans
oublier nos moment de galere aussi avec toutes les pannes imaginables...Bref que de souvenirs ! C'est un choix que nous ne regrettons pas (pourtant comme vous le lirez bientot ca n'a pas toujours ete facile) et nous posterons sans doute une video de notre "Indian Road Trip" prochainement pour vous permettre de vivre ces moments de pur "Free Ride".
Lors de notre sejour a la Bobby GH, l'un des Nepalais avec lequel il nous arrivait de discuter, nous avait parle d'un lieu insolite en INDE et celebre a travers le monde entier : Puttaparthi, la ville de Sai Baba, icone importante connue de tous dans le pays. La description de l'endroit que nous depeignait notre ami Nepalais attisait notre curiosite, et comme nous avions prevu de nous rendre a Bengalore afin de remplacer de l'ecran LCD de notre appareil photo recemment casse, nous decidions de devier quelque peu notre route et d'y faire un crochet, histoire de voir de quoi il en retournait exactement.

La route d'Hampi a Puttaparthi restera dans nos annales comme etant la plus rocambolesque que nous ayions parcouru et de tres loin la pire de tout notre road trip; tout nous est arrive pour notre premiere grosse journee de moto : L'embrayage nous lacha au beau milieu d'une "route" de terre argileuse DE-FON-CEE ou ne circulait que des gros camions a quelques heures seulement de la tombee de la nuit et a une quarantaire de kilometres de l'agglomeration la plus proche. Apres de vaines tentatives de bricolages d'indiens compatissant qui s'etaient arretes, nous pumes repartir moi sur la moto ne roulant qu'en premiere, et Sev dans un premier temps assise dans la cabine d'un routier et de son fils que l'on avait reussi a stopper, puis a l'arriere d'un autre motard qui prit le relais lorsque la route du camion devia de la notre. Ce fut 40 longs et penibles kilometres que nous effectuions de nuit, dans le froid (car les nuits fraiches contrastent avec les etouffantes journees), sur une route qui n'en finissait pas d'alterner crevasses et bosses (deux tendeurs en ont meme cede et j'avais perdu un des sacs de voyage -celui qui contenant l'ordinateur portable- tellement ca secouait); la moto roulant tout le long toujours en premiere pour ma part et avec la galere de la redemarrer en poussant lorsque je devais m'arreter pour quelque raison que ce soit (troupeau de moutons qui coupe la route, camions qui arrivaient en face alors qu'ils etaient sur MA voie...) heureusement avec la precieuse aide de l'aimable motard qui toujours transportait Sev. Lorsqu'apres 3 heures de cauchemard nous parvenions ENFIN a Guntakal, completement geles, noirs de poussiere et couverts de crasse, un eclair de decouragement et de doute vis-a-vis de la moto brillait clairement dans les yeux de Sev qui, comme moi, etait extenuee de cette epouvantable premiere journee. Toutefois, apres une bonne douche froide et une nuit de repos o combien meritee, les esprits s'etaient poses et le lendemain, sitot la moto "reparee" (nous ne nous apercevrons que plus tard que le mecano local n'etait qu'un charlatan qui nous a pris beaucoup trop cher par rapport au travail accompli) pour 350 Irps -5.50 euros-, nous reprenions la route cette fois sans embuche et le soir meme nous atteignions Puttaparthi.
Puttaparthi, une ville a la notoriete internationale grace a la presence de Sai Baba -figure emblematique qui, lors de son quatorzieme anniversaire, s'auto proclama etre la reincarnation de Sai Baba, un homme considere ici comme saint et mort en 1918- qui y a fonde son ashram (lieu de pelerinage) "Prasanthi Nilayam", rassemblant tous les ans plus de 50 000 devots originaires de 165 pays differents. C'est d'ailleurs la premiere chose qui nous a saute aux yeux en penetrant ce santuaire : Une foule immense metissee de jaune, blanc, noirs, d'hommes et de femmes tous vetus de blanc qui se considerent freres et soeurs , finissant leurs phrases comme ils les commencent, en utilisant l'expression "Sai Ram". L'ashram qui est ouverte a tout le monde et en meme temps hautement securisee (toutes les affaires sont fouillees a l'entree et sont immediatement jetees aux rebus toutes les denrees bannies dans l'enceinte comme les cigarettes et l'alcool; Sev en a d'ailleurs fait les frais en se voyant deposseder d'un paquet de biddies, les cigarettes indiennes) est une ville dans la ville qui fonctionne en independance totale. A l'interieur sont disponibles hebergement -sous forme de dortoirs et de la chambre simple a la version familiale- pour les

disciples de passage ainsi que les nombreux employes/volontaires, trois restaurants aux specialites gastroniques distinctes (cuisine occidentale, cuisine du Nord et du Sud de l'INDE), une volumineuse bibliotheque, un tout aussi impressionnant hall pour les prieres et/ou conferences de Sai Baba, et enfin de nombreux lieux de recueil.
Au cours de plusieurs conversations avec des gens qui s'etaient deja rendus a Puttarparthi, on nous avait explique que tout ce qui etait mis a disposition a l'interieur de l'ashram revenait beaucoup moins cher qu'a l'exterieur; c'est pourquoi nous avons essaye des notre arrivee d'y obtenir une chambre, sans succes malheureusement car une importante delegation de tibetains fraichement arrivee les occupait toutes. Ne restait plus que de la place en dortoir, les hommes separes des femmes, ce qui est d'ailleurs aussi le principe de tous les restaurants dans l'enceinte du sanctuaire). Nous nous sommes donc rabattus sur la "Sai Ram GH", une auberge tenue par une aimable famille et qui pour 150 Irps -2.30 euros- mettait a notre disposition une chambre propre, confortable avec douche et wc. Nos repas en revanche nous les avons systematiquement pris dans le restaurant occidental de l'ashram, Sev d'un cote de la salle avec les femmes, moi de l'autre avec les hommes, ou il est vrai le choix est important et les prix extremement raisonnables (un copieux repas pour moins de 30 Irps).

L'action de Sai Baba, l'indien a la coupe afro demesuree ne se limite pas a proposer gite et couvert a des prix hautement concurrentiels : Meme si nous ne nous sommes pas vraiment interesses au cote mystique du personnage, pas plus qu'a la dimension spirituelle ou religieuse du lieu (ne nous sentant absolument pas concernes); force est de constater que l'homme a accompli de grandes choses pour le bien de la communaute. Avec l'immense fortune generee par son courant, il a fonde en ville un hopital de pointe ou les operations, des plus benines au plus pointues (comme celles a coeur ouvert), sont realisees absolument gratuitement pour permettre a tous (pauvres, riches, indiens ou etrangers) d'avoir acces a la medecine moderne; ainsi que des ecoles, des lycees et universites ou les eleves recoivent une instruction egalement gratuite et utilisent du materiel de derniere technologie... La seule obligation de ces eleves etant de passer une heure par jour dans l'ashram. Rien que pour cela independemment de ce que nous pouvons tous penser de tous les mouvements "sectaires", nous pensons que l'homme merite le respect et nous ne sommes pas les seuls dans ce cas au vu du nombre d'occidentaux s'etant installes a Puttaparthi. Nous ne sommes restes que deux jours dans cette ville a observer ce monde que nous ne connaissions pas, puis nous decidions de reprendre la route pour Bengalore.
Ainsi commence une nouvelle aventure qu'il vous faudra suivre a notre prochaine parution, c'est promis sous

Nous invitons toutes les personnes cherchant a nous joindre peuvent se connecter avec l'excellent SKYPE pour une une communication audio et video de meilleure qualite (comparativement a MSN). Notre numero de telephone est : sevxavaroundtheworld.
A tres bientot.

"Sai Ram" ;)

Ps: Nous adressons a Joel et a toute la famille
une pensee de soutien, bises du bout du monde.



Liens "Youtube" des videos (pour une lecteur en plein ecran) :
- Video Tarik a Palolem
- Video Jeunes Musiciens Du Monde